Haute-Corse : 11 activités coup de coeur à faire en basse saison

Collaboration commerciale non rémunérée. Invitation

Envie d’évasion ? Le blog s’ouvre désormais au voyage avec le résumé de mon séjour en Haute-Corse avec Corsica Linea.

Pour ce 1er article de l’année, je dresse le bilan de 2017 et je me plais à repenser à une année chargée en projets et en surprises. Parmi ceux-là, j’ai eu la chance d’embarquer pour mon 1er blog trip au cours duquel on m’a lancé le défi de me lancer à 150 mètres au dessus du vide…

Est-ce que je l’ai fait ? La réponse en fin d’article…

C’est ainsi que sur un ton différent, le blog s’ouvre à un horizon nouveau : le voyage.

Direction la Haute-Corse avec Corsica Linea et la CCI de Bastia.

Le voyage. Avec toujours un peu de mode dedans. Souvenez-vous, l’été dernier, on se baladait déjà dans les rues de Bastia, à l’occasion d’un look shooté lors de ce blog trip.

Aujourd’hui, il est enfin temps de vous raconter mes coups de coeur du séjour entre mer et montagne, vous faire revivre les activités que nous avons réalisées, vous faire découvrir les bonnes adresses dans lesquelles nous avons eu le plaisir de nous rendre et peut-être même vous faire rêver avec les clichés réalisés, pour une fois, par mes soins.

Et si toutefois, l’envie vous venait de visiter la Haute-Corse en basse saison, vous allez pouvoir vous rendre compte que notre Île de Beauté voisine a bien des choses à vous faire découvrir au printemps comme à l’automne, loin des plages bondées de touristes en été…

Mai 2017. Rendez-vous sur les quais de la gare de Nice avec mon amie Julie du blog Chestnuts and Peonies, direction Marseille. C’est la ville de départ du bateau de la compagnie Corsica Linea avec laquelle nous voyageons.

1ère classe et tout le confort, je suis heureux d’être avec Julie que je côtoie pourtant tous les jours (on travaille dans la même entreprise…), pour vivre cette nouvelle expérience.

Arrivés à Marseille, nous faisons la connaissance des blogueurs qui partageront le séjour avec nous :

Mymy, Mymy & Cie
Julie, En mode Bonheur
Amélie et Benjamin, Hello la Roux
Jessica, So Pretty Little Things
Emma, Au Goût d’Emma

Ils viennent de Marseille, Clermont-Ferrand ou même de Belgique. Ils sont accompagnés de Matthieu de la compagnie Corsica Linea, Juliane, notre « maman » du séjour et nous retrouverons, à destination, Marie-Elisa de la CCI de Bastia et de la Haute-Corse.

À nous tous, nous formons « La Team Myyyyrthe », un nom trouvé au gré de nos découvertes et des bêtises que nous avons pu sortir pendant tout le blog trip. 🙈

Les bases sont posées. Il est maintenant grand temps de vous présenter mes coups de coeur et meilleurs moments de ce séjour en Haute-Corse, de Bastia à Corte, en passant par Erbalunga et Ghisonaccia, entre paysages sauvages et habitants fiers de leur terre…

1. Admirer la vue sur le port de Bastia depuis la passerelle du Corsica Linea

Pour la traversée, nous prenons place à bord du Pascal Paoli, bateau aux formes élancées, de la compagnie Corsica Linea.

Pascal Paoli, rival de Napoléon, est une figure emblématique de l’histoire de la Corse. Une fois à destination, nous découvrirons son histoire…

La compagnie Corsica Linea vous offre tout le confort nécessaire à une agréable traversée : un bar, un restaurant, un équipage aux petits soins… Au choix, vous pouvez prendre une cabine ou non. Celles-ci sont modestes, propres et composées de 2 lits simples. Un bureau avec coiffeuse, une salle d’eau avec tout le nécessaire pour faire sa toilette. C’est largement suffisant pour y dormir une nuit…

Revenons à l’équipage ! Saviez-vous que si vous le souhaitez, vous avez le droit de demander à accéder à la passerelle soit le poste de commandement du navire ?

Nous avons eu ce plaisir…

Nous sommes un peu comme des enfants, avides de découvrir les ficelles des différents métiers qui composent l’équipage. Julie a même le droit de tenir la barre du paquebot pendant quelques minutes… Mais le commandant la met en garde : un geste à peine brusque et c’est tout le bateau qui se renverse… #sanspression

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Là où la présence à la passerelle vaut le détour, c’est pour être aux premières loges d’un magnifique coucher de soleil sur la Méditerranée… Dès le départ du port de Marseille, nous en sommes convaincus : pendant ce blog trip, Corsica Linea promet de nous en mettre plein la vue…

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Au petit matin, un réveil aux aurores nous laisse le temps de vivre l’arrivée au port de Bastia depuis la passerelle.

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Et nous restons silencieux devant les silhouettes des maisons corses baignées de lumière, aussi proches de la mer sereine que des collines sauvages, qui se dessinent devant nous…

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2. Visiter Erbalunga au petit matin

Imaginez… Le calme et la sérénité d’un petit village de pêcheurs du Cap Corse au petit matin…

Bienvenue à Erbalunga, 1ère étape de notre découverte de la Haute-Corse.

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Les habitants ne sont pas encore réveillés que nous arpentons déjà les rues piétonnes, habillées de lauzes de Brando, de ce petit village paisible. Une sorte de petit Vieux-Nice perché sur l’eau. Tout y est : les chats qui rodent, les barques de pêcheurs à quai, une tour génoise emblématique et ces bâtisses de pierre, au charme brut, qui au travers d’un balcon, laissent entrevoir la mer…

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Quelques instants plus tard, nous sommes attendus pour le petit-déjeuner au sein de l’hôtel Castel Brando, établissement de luxe, au style authentique et raffiné. Le charme de l’ancien y côtoie une modernité subtile. Nous sommes accueillis dans une belle salle de restaurant où se dresse un buffet petit-déjeuner de compétition, agrémenté de quelques spécialités corses comme le Nucciola, une version revisitée de l’emblématique Nutella, que nous prendrons plaisir à déguster sur la terrasse, à l’ombre des palmiers…

Au Castel Brando comme à Erbalunga, j’ai aimé la sérénité qui règne en ces lieux. À l’arrière de l’hôtel, les terrasses des chambres surplombent une piscine zen et calme qui suscite une soudaine envie de plonger et de se détendre…

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3. Découvrir Bastia et son patrimoine

Avant de partir, lorsque j’annonçais à mes connaissances, que j’allais visiter le Cap Corse et donc Bastia, les avis étaient unanimes :

« C’est moche Bastia. »

Ah d’accord.

Parti avec quelques a priori, j’ai donc suivi le groupe pour une visite guidée de la 2nde commune la plus peuplée de Corse (après Ajaccio).

Et là, je vous pose la question : C’est moche Bastia ?

Ce n’est pas du tout le sentiment que j’ai eu.

Bastia est une commune marquée par les rouages de la guerre, qui a tant à raconter à travers son histoire, son vieux port, ses bâtisses, ses monuments, sa citadelle et ses églises qui jouent parfois à cache-cache.

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Lorsque l’on ne se perd pas sur la grande place qui accueille la statue de Napoléon en empereur romain ou dans ses rues commerçantes, Bastia crée la surprise au détour de ses ruelles étroites avec des coins et recoins au charme fou : murs et portes aux couleurs pastels, mosaïques au sol et authentique art de rue corse…

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Au milieu de feuillages ou au bas d’un escalier, la mer se dévoile, comme en témoigne le shooting de mon look sous le soleil de Bastia

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4. Retomber en enfance au Parc Galea

À nouveau, pas le temps de s’attarder.

Nous sommes attendus au parc Galea, un lieu dédié à la découverte de la Corse, ses origines et sa richesse et de son héritage : la faune, la flore, l’histoire, l’art…

Surprenant par son immensité (9 hectares), la nature à perte de vue émerveille les petits comme les grands.

Et mêmes nous, qui ne sommes normalement pas dupes, nous nous prêtons au jeu de ses mini-musées numériques où l’on entend des plantes parler ou de son sentier pieds nus. Comme son nom l’indique, ce parcours nous incite à enlever chaussures et chaussettes pour sentir des sensations nouvelles au fil des différents revêtements que nous sillonnons.

J’ai aimé l’espace dédié à l’art qui accueille des expositions éphémères. Nous avons eu la chance de découvrir les oeuvres magnifiques de l’artiste italien Stefano Faravelli qui invitent au voyage et à l’évasion.

Il faut dire que le propriétaire du parc Galea est débordant d’humanité. Passionné à souhait, il nous captive lorsqu’il nous parle de sa collection impressionnante de cactus ou des merveilles de la nature…

Un lieu à découvrir en famille…

5. Rencontrer les artisans locaux

La passion des corses… Parlons-en !

C’est bien connu, les Corses sont fiers…  Fiers de leurs terres et de leur patrimoine.

Ce que l’on sait moins, c’est que les Corses sont aussi débordants de générosité.

Au cours de notre séjour, nous avons eu le plaisir de partir à la rencontre d’artisans locaux qui prennent plaisir à partager et transmettre leur savoir-faire. Lorsque nous les écoutons, nous sommes captivés par la passion qui les emporte à exercer tel ou tel métier et surtout, parler de leur île avec fierté.

Nous comprenons aussi les motivations qui les poussent à moderniser leurs outils et systèmes de production tout en respectant les traditions artisanales historiques.

Une dégustation de spiritueux au domaine Mavela

À Aléria, le domaine Mavela est une distillerie artisanale de whisky corse et spiritueux.

Pourtant pas fan de ces alcools, c’est tout de même intéressant de découvrir les secrets de leur fabrication. Nous avons eu le droit à une visite des lieux de production ainsi qu’à l’historique de l’entreprise et de ses spécialités lors d’une projection dans une mini-salle de cinéma qui laisse la priorité aux hommes et au whisky… 😂

Tradition oblige, c’est avec une dégustation que la visite s’achève. Au milieu des liqueurs et autres eaux de vie de myrte, ma préférence va à l’incontournable Cap Corse Mattei !

Une expérience olfactive à la fromagerie Ottavi

On oublie le style et on bouche son nez !

Le temps d’une visite à la fromagerie Ottavi, les blogueurs troquent leurs fringues de lumière contre une blouse, une charlotte et tout le nécessaire sanitaire.

Nous avons eu l’opportunité de découvrir le processus de production du Brocciu, fromage emblématique que l’on retrouve partout en Corse. Là encore, la fromagerie a réussi le pari de se moderniser tout en respectant les traditions artisanales familiales.

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Pour des raisons sanitaires, la visite de la fromagerie n’est pas ouverte au public. Petit plaisir de blogueur capable de résigner sur l’odeur !

Les bienfaits de la nature au domaine Amuredda

Le temps est venu de changer d’air et de vivre une expérience olfactive tout de même plus agréable… 🙌

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Le domaine Amuredda est réputé pour sa production d’huiles essentielles corses.

À sa tête, un couple.

Là encore, nous ressentons vraiment la passion du couple pour la culture des plantes aromatiques et l’étude de leurs bienfaits ainsi que leur plaisir de partager leur métier avec des visiteurs.

6. Se réveiller sur la plage déserte du camping Perla di Mare

Pour terminer en beauté la 1ère journée de ce séjour déjà très intense, nous avons le plaisir de séjourner au camping familial Perla di Mare, situé en bord de mer, à Ghisonaccia.

Le domaine est magnifique avec un bel espace aquatique et des jeux d’eau ainsi qu’un spa. La nuit tombée, nous profitons d’une belle soirée conviviale à 2 pas de la plage, au bar-restaurant du camping, où les spécialités locales côtoient de délicieux cocktails traditionnels.

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Perla di Mare propose la location de petites villas avec cuisine équipée et terrasse. Toujours aussi gâtés, nous nous sommes vus attribuer une villa chacun, de quoi se payer le luxe de choisir sa chambre !

À cet instant, il y a 2 moments que j’ai appréciés plus que tout…

Le soir, je suis allé à la rencontre des ânes du camping, qui se tiennent à proximité. Un véritable moment de communion avec cette splendide vie sauvage qui règne en Corse…

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Au petit matin, quoi de mieux que se faire réveiller par le bruit des vagues sur la plage déserte de Ghisonaccia ? Le soleil se lève à peine et nous offre ce qu’il y a de plus beau à voir : son reflet sur la mer à perte de vue…

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J’ai eu 3 instants véritablement « hors du temps » lors de ce blogtrip… Voici mon 1er…

Prenons des forces avec un bon petit-déjeuner au bord de l’eau, nous ne sommes pas au bout de nos surprises…

7. Se perdre dans le maquis…

Impossible de découvrir la Corse sans aller se balader dans le fameux maquis.

À bord de pick-ups et accompagnés d’un guide sympathique, nous gagnons les terres sauvages de Ghisonaccia.

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Le long du maquis, des sentiers se frayent un chemin au milieu des arbres et nous offrent de magnifiques points de vue sur le lac d’Urbino.

8. Déguster un spuntinu sur la plage de Pinia

À l’issue de la balade dans le maquis, un « spuntinu » nous est promis…

Alors un spuntinu, c’est quoi ?

Tout simplement, il s’agit d’un pique-nique corse traditionnel avec des spécialités locales.

Tout simplement ?

Disons que les corses ont une vision toute particulière du pique-nique lorsqu’ils reçoivent… Nous nous attendons à une nappe à carreaux posée sur la plage de Pinia et quelques sandwichs au figatellu…

Nous sommes loin du compte…

Aux abords de la plage déserte, à l’ombre des arbres, se dresse un décor idyllique avec une grande table dressée et un buffet à proximité.

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2nd moment hors du temps… C’était magique d’apercevoir cela au loin. Il ne manquait plus que des mariés et cela aurait fait un très beau décor de fête.

J’étais le 1er surpris et je dois vous avouer que cette attention m’a beaucoup touché.

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Sur cette belle tablée, les produits du terroir sont bien au rendez-vous : du vin corse, le fameux Brocciu dont nous avions vu la production le matin même, de la bonne charcuterie tout comme j’aime…

Et ce ne sont pas les quelques gouttes de pluie qui sont venus gâcher ce bel instant convivial.

Nous profitons d’un temps de répit sur la plage de Pinia, une plage où les Corses, les vrais, se rendent en saison estivale. Une plage de sable sauvage qui résiste aux assauts des touristes…

9. Se ressourcer à l’Hôtel Dominique Colonna

On quitte la plage pour un tout autre décor : la montagne.

Forcément, un séjour en Corse ne se fait pas sans la mer ni sans montagne. La proximité entre les deux étant encore plus réduite qu’à Nice.

Direction Corte…

Arrivés sur le parking, je repère un chalet. Je me dis que c’est sans doute là que nous allons dormir.

Pas du tout…

Fallait se retourner Alex !

Derrière moi, je découvre le Dominique Colonna

Aux abords d’une rivière, le Dominique Colonna est un hôtel de charme. Qui aurait pensé qu’un tel établissement se trouverait là, perdu au milieu des falaises ?

C’est un lieu chaleureux qui reflète l’atmosphère de la montagne dans ses moindres détails. Chaque matériau, chaque pièce de décoration est soigneusement chiné pour donner vie à un très bel établissement. Sans oublier la piscine chauffée qui offre les plaisirs d’un bain chaud perché en plein coeur de la montagne.

Et nous sommes encore loins d’être au bout de nos surprises…

Quelques heures plus tôt, sous prétexte que nous nous connaissons bien, Julie et moi avons accepté de partager la même chambre. « Rassurez-vous, vous aurez 2 lits doubles… »

Accepter cette offre a sans doute été notre meilleure décision du séjour.

Nous nous sommes retrouvés dans LA suite de l’hôtel. En en effet, la suite A Casuccia comprend bien 2 chambres distinctes… 1 lit double chacun, 2 salles de bain, un chaleureux salon et un balcon qui donne sur la rivière. Le bois, qui domine cette chambre, ainsi que le plafond mansardé nous rappellent véritablement l’ambiance des chalets de montagne.

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Avant ce jour, je ne m’étais jamais lavé dans une douche aussi grande… Et après une journée aussi chargée, je savoure cet instant comme un beau moment de répit…

Et je me dis qu’il va faire bon se réveiller avec le doux son de la rivière qui coule…

De l’autre côté, sur le même palier, Jessica a même le droit à son petit patio-jardin-terrasse privatif… Rien que ça !

Après un dîner traditionnel dans le cadre tout aussi chaleureux et typique de l’île de Beauté, du restaurant U Museu, à Corte, il est temps de se reposer…

Ce n’est pas tout mais rappelez-vous que demain, je suis censé me lancer dans le vide à 150 mètres d’altitude !

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10. Se passionner pour l’histoire de Corte

Le matin, encore dans notre bulle montagnarde, nous nous régalons d’un petit déjeuner copieux, sur la terrasse de l’hôtel, nichée au pied des falaises.

Au final, au bord de la mer comme en pleine montagne, l’état d’esprit est toujours le même en Corse… Aux abords de la rivière, nous profitons du calme et de la sérénité des lieux avant d’attaquer une journée riche en émotions…

C’est accompagné du guide le plus sympathique de Corse que nous sommes partis à la découverte de la ville de Corte, ville de charme et d’histoire qui accueille bon nombre d’étudiants. Là, nous avons retracé le parcours des hommes qui ont fait la Corse, tels que Napoléon ou Pascal Paoli, le fameux qui a donné son nom au bateau de la compagnie Corsica Linea.

Le lieu le plus marquant de Corte est le Belvédère, point de vue panoramique qui offre une image impérissable sur l’histoire…

Seul petit hic : on est déjà haut… Et la peur du vide commence à se faire ressentir.

Surtout que je sais ce qui nous attend ensuite…

11. Dépasser ses limites avec un tyrotrekking dans la vallée d’Asco

La vallée d’Asco est une microrégion située dans le Haut-Centre de la Corse. Et nous l’avons découverte d’une façon… comment dire… inédite.

Accompagnés d’In Terra Corsa, spécialiste des activités outdoor, nous nous sommes prêtés à une activité hors du commun.

Une activité qui peut être exceptionnelle pour certains…

Ou effroyable pour d’autres…

Mais une activité folle, à coup sûr !

Comme je vous le disais, tout au long du séjour, j’avais le stress d’arriver à ce moment.

Et on y était…

Le moment était venu de se lancer ! Oui, se lancer à 150 mètres au dessus du sol, en tyrolienne. Nous allons faire du tyrotrekking.

Et on parle, je cite, de « tyroliennes géantes »…

Voilà voilà…

On avait le choix de faire cette activité ou non. Je ne me suis pas laissé démonter et j’ai décidé de relever le défi. Avec la boule au ventre, forcément.

tyrotrekking-vallee-asco-corse-in-terra-corsa

J’ai déjà fait de la tyrolienne, sur un petit parcours d’accrobranche, à quelques mètres seulement au dessus du sol… Sans pression ! Je sais qu’une fois dessus, c’est le kiff total.

En réalité, ce qui me qui me fait le plus peur, c’est l’avant tyrolienne… Être au bord du vide, devoir s’accrocher puis se lancer…

Tout au long du séjour, je n’ai pas eu honte de faire part de ma crainte à mes collègues. Et ils ont eu l’immense gentillesse de me laisser passer en 1er pour me rassurer.

L’ascension commence à pied… On grimpe, on grimpe et ça commence à faire haut. Le temps d’une pause, je préviens notre moniteur qu’à ce stade, la hauteur devient déjà difficile pour moi. La tête qu’il fait à ce moment-là ne me rassure pas du tout…

Nous arrivons enfin à la 1ère tyrolienne.
La plus haute.
La pression monte.

Par chance, je constate que pour s’accrocher, on n’est pas complètement au bord du vide. Ouf ! 1ère appréhension envolée. Je suis à l’aise sur mon rocher et je prends le temps de m’assurer que je suis bien accroché, aidé par Marie-Elisa qui a l’habitude de faire cette activité.

Mes collègues sont en fil indienne derrière moi et tous me regardent faire.

Et je pense les avoir surpris !

Comme je vous le disais, je savais qu’une fois accroché à la tyrolienne, j’allais kiffer. Je me suis donc dit qu’il ne fallait pas hésiter une seule seconde avant de se lancer car ça pouvait vite se transformer en de longues minutes d’appréhension.

Et je me suis lancé…

Sans réfléchir.

Vous pouvez découvrir la vidéo ici !

3ème moment hors du temps… Une fois au dessus des montagnes, la vue sur la vallée d’Asco est prenante. Moi qui ait toujours tendance à fermer les yeux sur les manèges, là, je les garde grands ouverts. Je me sens tellement petit dans cette immensité. Et l’adrénaline du tyrotrekking se mélangeant à l’émerveillement du paysage, la sensation est énorme…

On se sent aussi tout petits lorsque l’on n’arrive pas jusqu’à la fin de la tyrolienne et qu’il faut se retourner et finir les quelques mètres en cochon pendu dans le vide. Avec un vent soutenu, je ne suis pas le plus à l’aise. Heureusement, Fabrice, notre moniteur, au top, est là pour nous guider, nous rassurer et je le soupçonne même de tenter de me changer les idées en me parlant de la pluie et du beau temps alors que je dois me hisser, suspendu à 150 mètres au dessus du vide. #toutestsouscontrôle

Au bout de 6 tyroliennes plus ou moins impressionnantes, le défi est relevé.

On flippe grave avant de le faire mais une fois que c’est fait, on se sent fiers d’avoir surmonté ses peurs, d’avoir fait preuve de courage et on est riches d’avoir vécu une telle expérience…

Pour nous récompenser, un nouveau « spuntinu » nous attend. Et là encore, tout est parfait. Nous sommes accueillis avec un joli buffet dressé au bord de la rivière et nous remplissons nos estomacs vides avec de délicieuses spécialités du terroir, tout en profitant de l’air pur de la montagne.

L’aventure touche à sa fin.

Retour à Bastia où nous embarquons à bord du Corsica Linea. Le vent fort qui souffle sur la Corse laisse présager une nuit agitée à bord du bateau. Qu’importe, de beaux souvenirs plein la tête, on profite de nos derniers instants conviviaux avec l’équipage.

Un grand merci à toutes les personnes, organisateurs et blogueurs, ainsi que les organismes qui ont fait que ce séjour restera dans ma mémoire.

Il n’y a pas à dire, « la Corse, c’est comme ça : 👍🏻 ». Comprennent qui pourra…

Pour finir, pour ce 1er article de l’année (qui arrive assez tard, je le sais), je souhaitais vous dire que 2017 a été une année fabuleuse pour moi, tant au niveau professionnel que personnel. Ce 1er blog trip en est la preuve. Et il y a également eu la soirée des 2 ans du blog.

Et je sais que vous vous attendez à ce que je fasse encore mieux pour cette nouvelle année.

Cependant, bien que 2018 sera également riche en beaux projets, je la désire tout de même plus calme.

Je souhaite me retrouver davantage auprès de mes proches et me recentrer sur ce qui fait l’essence de ce blog : l’écriture…

J’ai tout un tas d’articles que je souhaite vous présenter, toujours dans l’optique de vous proposer de belles découvertes, que ce soit en matière de mode, d’art de vivre, de bien-être et désormais, de voyages…

À très vite 😉

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Leipzig ou l’art au coeur d’un séjour culturel