Feder : L’interview Mode

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Alors que son nouveau titre, Lordly, cartonne dans le monde entier, Feder m’a accordé de son temps pour parler mode et coups de coeur.

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Figure montante de la scène deep house internationale, Feder côtoie les plus grands. Numéro 1 dans 21 pays avec son premier tube Goodbye, Hadrien Federiconi de son vrai nom, a continué sur sa lancée avec “Blind” et s’apprête à réitérer le succès avec son nouveau single, Lordly, l’hymne officiel de la Coupe du Monde de Handball 2017.

Ce que l’on sait moins, c’est que Feder est un DJ bien de chez nous. Originaire de Biot, près de Nice, Hadrien a côtoyé les bancs de l’université avec un certain Beau Parleur… Je pense que ça doit vous parler 😉 Pas peu fier du succès de Hadrien, je suis sa carrière de front et pas que… D’aussi loin que je me souvienne, Feder a toujours été une icône de la mode. Authentique, Hadrien a toujours osé l’originalité avec des pièces aussi surprenantes qu’élégantes. Et cela faisait incontestablement de lui le mec le plus stylé de la promo !

Aujourd’hui encore, les tenues qu’il arbore lors de ses DJ Set dans les festivals et les soirées les plus convoitées du monde entier, continuent de m’inspirer. Ainsi, en tant que blogueur mode qui se respecte, j’ai retrouvé Feder le temps d’une interview où il nous parle parle de son style vestimentaire, de ses marques et ses boutiques coup de coeur.

Salut Hadrien, avant de commencer à parler mode, je souhaitais savoir dans quel état d’esprit es-tu avec la sortie de ton nouveau single, Lordly ? Tout va pour le mieux pour toi ?
Salut Alex, écoute, je suis plutôt serein et très content car l’évolution du titre se passe bien. A l’heure où je te parle, on est 4ème sur iTunes France, 3ème en Russie, 36ème sur Shazam Monde et 8ème sur Shazam France. Ça se passe donc super bien. Je suis hyper content et j’espère que Lordly aura autant de succès, si ce n’est plus, que Goodbye, surtout que c’est l’hymne officiel du Championnat du Monde de Hanbdall qui aura lieu en Janvier 2017. C’est l’équivalent de la Coupe du Monde de Foot.

La Fédération souhaitait un titre plein d’énergie et ils sont venus me voir alors que j’étais sur le point de sortir le titre. Ils ont vu que ça marchait hyper bien et que Lordly représentait fidèlement l’énergie du sport. J’en suis plutôt fier car j’aime beaucoup le côté noble de ce sport. Les valeurs véhiculées par le handball s’apparentent à celles du rugby. C’est la même dévotion des joueurs sur le terrain. Je suis donc ravi d’être associé à ce sport.

Tu sais que j’ai toujours trouvé que tu avais un excellent style vestimentaire. D’ailleurs, comment pourrais-tu le définir ?
Tout d’abord, merci ! C’est difficile à définir : je m’habille un peu casual mais j’aime surtout avoir une pièce street, trendy qui se démarque. Dans la vie de tous les jours, j’aime porter des basiques mais de beaux basiques. Si c’est un t-shirt blanc, je vais en chercher un bien taillé. Pour une veste, je vais opter pour une couleur sympa, une note différente…

Sur scène, je cherche toujours à avoir une pièce forte, qui se démarque totalement, que ce soit avec de la couleur ou un motif spécifique. J’apporte une attention toute particulière aux tenues que je porte sur scène pour proposer quelque chose qui sorte du lot. Forcément, je vais parfois porter un t-shirt noir car le lieu, l’ambiance ou la représentation s’y prête mais j’aime aller chercher une pièce particulière qui fasse ressortir l’artiste.

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C’est important de prendre des risques. J’aime beaucoup ça car c’est un bon compromis pour séduire également des passionnés de mode. Je me souviens, après mon apparition au Petit Journal de Yann Barthès, j’ai eu de bons retours sur le haut Givenchy que je portais. Idem aux plages électros à Cannes (où tu étais présent d’ailleurs !) où je portais un t-shirt Dolce & Gabbana très visuel, avec des motifs baroques.

En ce moment, je chine des pièces pour mes shootings mais j’évite de prendre trop de risques tout de même car je souhaite que le plus grand nombre puisse s’identifier à mon style vestimentaire.

Paris, Nice, Cannes mais aussi Londres, Ibiza, la Hongrie, l’Allemagne, le Canada… tu as mixé dans le monde entier. Pour toi, quelle est la ville que tu as visitée, qui représente le mieux la mode ?
C’est drôle mais entre Paris et Londres, j’aurais tendance à viser plutôt Londres que Paris car j’aime la couleur de Londres. Les Londoniens ont la grisaille mais ils la combattent avec de la couleur. A Paris, ils vont être plus classes qu’à Londres mais avec des couleurs plus ternes. Du coup, les Parisiens ne combattent pas le temps qui est sensiblement le même. A l’époque où je vivais à Londres, j’ai été surpris et j’ai adoré.

La couleur, j’aime vraiment ça. Dernièrement, j’ai acheté un sweat Adidas vintage, très coloré avec plein de motifs. Ce sont les premiers sweats Adidas qui sont sortis, hyper pétants. Il a un côté ultra branché et oversize que j’adore.

En ce moment, je chine des pièces pour mes shootings mais j’évite de prendre trop de risques tout de même car je souhaite que le plus grand nombre puisse s’identifier à mon style vestimentaire.

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On va parler de tes coups de coeur si tu veux bien… Quelles sont les marques que tu affectionnes tout particulièrement ?
Incontestablement, Wooyoungmi que j’adore. Je suis également un inconditionnel de Cos. J’aime aussi beaucoup Acne, Phillip Lim, Edition MR (l’ancien Melindagloss), APC… Ah et il y a aussi Y-3 que j’adore !

Y a-t-il une boutique de mode que tu préfères, où tu te rends régulièrement ?
A Paris, je me rends régulièrement chez The Broken Arm. Le gérant est un passionné de sneakers et son concept, c’est d’allier le vêtement hype, très branché avec des baskets de running, très techniques. Il va aller chercher un Givenchy ou une énorme pièce Lemaire, Marni… et il va la matcher avec des baskets sports. Tu vas trouver les sneakers les plus hype, du running hyper technique, travaillé avec des vêtements hyper branchés. Si je dois résumer, c’est véritablement l’association du vêtement branché avec la chaussure technique de sport.

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Et puisque je suis originaire de la région, je citerais Impact Shop comme boutique niçoise. Ils proposent La Panoplie, National Standard, Homocore,… toutes ces marques me parlent. Et ils ont une grosse culture sneakers avec de beaux modèles à dénicher.

Quel est le prochain achat mode que tu comptes faire ?
Difficile à dire. Il y a une chemise Givenchy avec des carreaux bleus et rouges qui vient de sortir, que j’aime beaucoup. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus original mais l’hiver, j’aime bien porter du carreau.

Après, en terme d’accessoires, je vais bientôt me procurer une pièce de maroquinerie de la marque Smythson. C’est le summum de l’élégance à l’anglaise. Il s’agit de la griffe de la royauté, devenue publique. C’était véritablement la maroquinerie de la royauté anglaise et ils ont décidé d’ouvrir des boutiques. C’est très classe, très sobre. Il y a beaucoup de couleurs et ça change des traditionnels Vuitton et autres que l’on voit déjà partout.

Pour le choix de tes vêtements, est-ce que tu as tendance à suivre les nouvelles tendances ou tu fonctionnes uniquement au coup de coeur ?
Je fonctionne beaucoup au coup de coeur, en tout cas beaucoup plus au coup de coeur que par rapport aux nouvelles tendances. Après, il y a des nouvelles tendances qui peuvent être des coups de coeur, bien entendu !

Je sais que tu nous prépares des belles choses à paraître prochainement. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?

Il y a un nouveau titre qui paraîtra avant la fin de l’année. En prévision, une sortie vinyle avec des titres et des remix. Et l’album arrivera courant 2017.

Merci Hadrien de m’avoir accordé de ton temps pour répondre à cette interview. Je suis certain qu’elle inspirera bon nombre des lecteurs de Beau Parleur.

Les gars, télécharger Lordly, le dernier single de Feder, vous rendra forcément vulnérable à une forte dépendance. Et ça, c’est fort ! Ça se passe sur iTunes.

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